par Tu as sûrement déjà entendu parler de ces fameux endroits où l’on peut allier lunch ou pause goûter et moments de douceur avec ces boules de poils tel que chiens, chat et autres. La rédac’ a voulu se pencher plus sérieusement sur le sujet, histoire de comprendre l’origine de ce concept original et surtout de tester ce dernier.
Mais d’où provient ce concept ?
C’est à Taïwan plus précisément à Tapei, la capitale, que l’on découvre le premier bar à chat en 1998. Le but ? Tout simplement permettre aux habitants de la ville de passer du temps auprès d’animaux, car beaucoup d’entre eux ne pouvaient se permettre d’en posséder un chez eux.
En effet, de nombreuses lois du pays stipulent l’interdiction de posséder des animaux de compagnie au sein des immeubles. Le lieu était également très fréquenté par les touristes japonais.
L’engouement fut tel, que de nombreux autres bars ont vu le jour. Les asiatiques étant toujours plus fous des idées les plus originales, ont crées par la suite des bars à chiens, lapins, furets et même moutons ainsi que ratons laveurs. Oui oui vous avez bien lu, et cette fois cela se passe à Séoul, en Corée du Sud.
Ratons laveurs
Le premier bar à ratons laveurs vu le jour au pays du matin frais. Au Blind Alley, le concept est simple, tu seras entouré d’adorables ratons laveurs, tout en dégustant une boisson chaude ou froide, accompagnée de desserts coréens.
Le concept révolutionnaire et attractif rendait envieux leurs voisins chinois. C’est ainsi que le Racoon Cafe a ouvert ses portes dans la ville de Shanghai. Cheng Chen la propriétaire des lieux, une passionnée des animaux, n’avait aucune expérience avec ces animaux sauvages.
Ici, on paye 98 yuans, l’équivalent de 13€, pour les droits d’entrée. Libre à toi, après, de consommer une boisson, toujours embouteillée pour éviter toute contamination.
Le café a vu ses réservations augmenter grâce aux réseaux sociaux et à la publicité de ses clients. Malheureusement, aucune loi n’est réellement actée concernant le bien être des animaux en Chine et la détention de ces derniers. De plus, depuis l’épidémie mondiale du Covid-19, les règles d’hygiène doivent être plus que respectées pour éviter toute contamination liée aux animaux sauvages.
Mais le concept des cafés animaliers en Chine ne s’est pas arrêté là, plusieurs animaux exotiques, tels que les iguanes, serpents ou même cochons miniatures sont présents dans différents établissements de la ville.
ça fait débat
Les lieux sont très prisés de la population. Tu y dégusteras donc un délicieux latte tout en étant entouré de moutons, ou bien tu pourras prendre ta pause déjeuner avec un raton laveur coincé dans le creux de tes bras. Fantastique n’est-ce pas ? Oui, mais de nombreux acteurs de la défense de la cause animal, s’y sont rapidement opposés.
En effet, les animaux, parfois non habitués à être domestiqués, cohabiteraient dans de trop petits espaces, et subiraient un grand stress du fait d’être manipulés à longueur de temps par des personnes différentes. Ils ne possèderaient donc pas un mode de vie reposant et rassurant.
« Les interactions étroites avec des animaux sauvages alimentent non seulement la souffrance et la cruauté » mais « renforcent également la possibilité d’une émergence et d’une propagation de zoonoses ».
Docteur Evan Sun, de la Société mondiale de protection des animaux
Également interviewé pour le magazine inter culturel GEO, Evan Sun explique : « La plupart des clients de ces cafés sont des amoureux des bêtes. Mais ils n’ont pas forcément conscience que leurs choix en tant que consommateurs ont un impact aussi négatif sur les animaux sauvages et les humains.«
À Sofia, la capitale bulgare, existe le Corgi café. Encore un nouveau concept, celui de la « mono race », afin d’attirer les passionnés à venir déguster un café entourés de leur race de chien favorite. En l’occurrence ici le corgi, très en vogue actuellement.
Néanmoins, ici, seulement deux chiens sont présents afin d’éviter un manque d’espace et les dérives liées à la garde d’animaux domestiques en espaces restreints et publics. Les chiens sont sortis à heure régulière et plusieurs fois par jour.
Quoi qu’il en soit, en France, certains bars ont essayé d’allier bonne cause et animation. Par exemple, au WAF, le premier bar à chien d’Europe, en plein cœur de la ville de Lille, on y recueille des vieux chiens ou des « secondes chances » ayants des problèmes de mobilité, de vision ou encore de sociabilité. Cela leur permet donc d’avoir l’amour et les câlins qu’ils n’auraient jamais eu.
Mais aussi !
Il a été démontré par plusieurs médecins que le concept activité/animaux permet une déconnexion du mental, un sentiment d’apaisement, ainsi qu’une meilleure concentration par la suite.
Entre autre, cette nouvelle tendance a donc permis l’ouverture de nouvelles activités comme la séance de peinture au sein d’un bar à chat.
Au Chatmallow café, à Paris, tu peux peindre ton animal de compagnie tout en buvant une tasse de thé chaude avec un main coon sur les genoux. Mais gare aux pots de peinture renversés et aux poils se collant gentiment sur votre magnifique chef d’œuvre…
Également dans un tout autre domaine, le « puppy yoga » a vu le jour. Réalisable maintenant dans plusieurs grandes villes de France comme Lille, Lyon, Marseille, la rédac’ a testé celui de Paris.
Un samedi après-midi, tu te laisses accompagner par la voix de ta coach tout en enchaînant les postures douces de yoga. À cela s’ajoute une ribambelle de chiots, ici des goldens retriever, venant te renifler, lécher et même s’installer sur ton ventre.
Nous avons vraiment trouvé cela très mignon malgré le fait que votre séance de yoga est beaucoup moins productive que d’habitude…
Alors tentés d’essayer l’expérience ?
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