Carte postale : visite des volcans dans le puy-de-dôme

Petit truc à savoir : les volcans d’Auvergne ne sont pas éteints. Ils sont simplement endormis. Allez, direction le Puy-de-Dôme et la chaine des volcans, au cœur de l’Auvergne. Coup de chance, je récupère la maison d’une amie pour garder son chat, ses plantes et découvrir la région. Je commence par goûter les plaisirs du marché local, très animé dans les petites ruelles du village où je loge.

Tournons vite la page de la vie citadine et découvrons l’une des plus belles merveilles du massif, le panorama des dômes. Ascension conseillée : le train à crémaillère. Ascension choisie : la marche. On n’est pas des rigolos nous ! Et j’ajouterais même que j’ai débuté la randonnée depuis le parking du bas, et non celui du haut. Je pense que c’est important d’apporter de la précision dans cet article. Bref, revenons à nos pieds. La première partie sentait le sapin et la terre. Très peu de personne avait choisi cette option d’ascension, une aubaine pour mon oreille, attentive au chant mélodieux des oiseaux.

Plus rapide, mais plus intense, c’était tout autre chose pour la deuxième partie qui sentait la transpiration des nombreuses personnes au départ du parking du haut (bande de tricheurs). Il y avait simplement plus de monde et parfois un ou deux excréments de chien. Arrivée dans les hauteurs, le flou total, et je ne parle pas de ma mémoire, mais bien du point de vue. Le brouillard était au rendez-vous. Redescendre, penses-tu ? C’est mal me connaitre. J’y suis restée, j’ai mangé dans le froid et le bruit du vent. Et soudainement, une éclaircie… et une vue à 360° sur les 80 volcans alignés sur 45 km de long.

Dans ce voyage, j’ai innové et testé un nouveau mode de transport : le vélorail. Activité de plein air qui se pratique sur des voies déclassées par la SNCF spécialement aménagées, le vélorail permet de découvrir les beaux paysages français… en douceur. Dans le cas qui nous concerne, le trajet n’a pas laissé mes oreilles de tout repos : rafales de vent dans les branches, écho des tunnels, frottements sur les rails… Après tous ces efforts, la vue dégagée n’en fut que plus belle.

J’ai l’habitude de réserver les visites de musée à ma vie citadine, mais je ne pouvais pas passer à côté du musée des volcans. En fait non, pas vraiment un musée, je dirais plutôt une immersion au cœur d’un véritable volcan. Il y avait bien la partie musée, explication, schémas, et tout et tout, à laquelle j’ai été très attentive. Mais la visite guidée n’a pas à rougir (rapport avec la lave). Pendant 2h30, je découvre alors les bombes, les cheminées, les coulées de lave, le filon de dykes et la paroi de 60 mètres. Ne me demande pas tout ce que ce vocabulaire veut dire, je te renvoie plutôt vers le site du volcan de Lemptegy. À nouveau, j’avais le choix entre la visite en train et la visite à pieds. Et j’ai choisi… la visite à pieds évidemment. Et en sandales mesdames et messieurs !

On arrive déjà vers la fin de cet article alors abrégeons : j’ai ensuite visité le plateau de la bataille de Gergovie, le puy du Sancy, le plus haut sommet d’Auvergne, j’ai rencontré un berger et j’ai mangé de la tarte à la myrtille. Mon périple se termine et je te souhaite de ne pas croiser trop de lave sur ta route.


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