Destination prisée des jeunes du monde entier qui viennent trouver une vie de backpackers et une certaine liberté, les yeux fixés sur l’horizon, à la recherche d’aventures et de sensations sans oublier les dangers de la faune sauvage, l’Australie se présente comme le pays aux mille possibilités.
Après 26h dans les airs, 3 escales et 7h de décalage horaire j’ai posé mon sac à dos de 15 kg dans la ville de Broome, au Nord de l’Australie dans l’état du Western Australia. C’est les jambes endoloris, l’esprit en plein jetlag que je découvre ce paradis entre désert et océan. La brise constante offre un mélange de sel, de fleurs et de fumée. J’ai été conquise par ces paysages décalés et la gentillesse des habitants. Mieux vaut se sentir à l’aise à Broome car la ville la plus proche est à 500 km. Autant te dire que j’ai vite trouvé des activités et visité chaque mètre carré. À l’heure où je regardais Netflix en France, je passe mes fins de journée les pieds dans le sable, émerveillée devant les couchers de soleil uniques et colorés.
Les crocodiles ne traversent pas les rues, ils restent cachés tels des prédateurs. Mais ne t’y trompes pas, nous avons peu de chance de leur échapper si l’un d’eux nous prend en chasse… Les serpents ne se glissent pas dans les lits et ne sont pas tous mortels, même si j’avoue regarder chaque soir sous ma couette avant de m’endormir. Les araignées ne sont pas géantes et venimeuses même si nous sommes loin du gabarit français. Pour ma part je ne les tue pas, par peur de représailles, superstition ou conscience de la nature.
La chaleur, tout est relatif selon la région. Je suis arrivée sous 35 degrés et j’ai quitté Broome quand nous frôlions les 45 degrés. Beaucoup d’humidité en cette période de wet saison où les habitants attendent la pluie qui n’arrive qu’une fois l’an. Les premiers jours la peau nous semble collante et nous avons la gorge saisit, mais notre corps réagit au fil du temps et les 40 degrés ne nous font plus peur.
L’immensité de ce pays offre des paysages contrastés et des lieux vraiment invraisemblables. Je n’ai pas parcouru beaucoup de kilomètres pour le moment mais j’espère bien faire le tour de chaque état. Petite information qui m’a fascinée, une route fait littéralement le tour de l’Australie. N’est-ce pas fou de se dire qu’en restant sur le même chemin on peut voir tout un pays ? Le rêve de la plupart des backpackers est de partir à l’aventure, en roadtrip, à bord d’un 4×4 tout équipé et de se poser chaque soir dans un endroit différent. À l’inverse certains tombent amoureux d’une ville et profitent des weekend pour explorer les alentours. Sans plan, je saisis les opportunités et accepte chaque jour comme un enseignement et une expérience vécue.
Au détour d’une route on peut rencontrer toutes les nationalités présentent sur le globe. Un italien vous montrera comment cuisiner des pâtes au pesto dans un van où l’odeur restera des jours durant. Puis une Indienne vous fera voyager juste avec son accent. J’aime me poser et écouter les gens discuter avec leurs accents chantant. Un plaisir et une galère à interpréter. Je reste tout de même à l’affût de compatriotes pour discuter de nos sensations et de nos expériences au pays des kangourous.
Petit mot de la fin : voyager avec votre cœur, vous serez forcément ébloui.
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